Écrin somptueux pour art magistral
IL FAUT DE TOUT POUR FAIRE UNE VILLE
En plein coeur de Montpellier, depuis juin 2021, un nouveau lieu d’exception valorise la création contemporaine et le dialogue entre art et patrimoine : l’Hôtel Richer de Belleval. Sous la houlette du subtil Numa Hambursin, critique d’art réputé, le site a aussi été restauré pour accueillir un hôtel de luxe et un restaurant gastronomique. Un paradis général des sens à découvrir sans tarder.
L’art contemporain a été pensé au sein de Richer de Belleval en harmonie avec le lieu, comme pour un palais de naguère. Les oeuvres trouvent naturellement leur place dans les espaces restés vierges ou ayant perdu leurs décors originels comme le plafond d’une salle voûtée, le caisson d’un escalier majestueux, ou le lanternon d’un salon à l’italienne. Les artistes se sont inspirés de ce qui a fait l’âme du bâtiment au fil des siècles : ses fonctions symboliques, ses décors historiques, pour y puiser la matière d’œuvres magistrales, qui font désormais corps avec l’architecture du bâtiment. Elles répondent en écho aux fresques et aux sculptures du XVIIe siècle qui peuplent l’hôtel particulier Dans le hall d’entrée aux colonnes néo-classiques, l’artiste américain pop art Jim Dine, a fait appel au savoir-faire ancestral de la manufacture de Sèvres pour accueillir les visiteurs par une fresque-mosaïque éclatante de couleurs. Sous la voûte de l’escalier majestueux, c’est l’univers de la jeune plasticienne Marlène Mocquet qui se déploie en un jardin d’Eden peuplé de créatures joyeuses en céramique. Au plafond de l’ancienne salle des mariages, l’histoire du bâtiment et de la ville prennent forme sous la main de Jan FABRE, avec une série de blasons en élytres de scarabées. Les salles voûtées qui s’ouvrent sur la place de la Canourgue accueillent des décors peints et des gypseries du XVIIe siècle, redécouverts lors de la réhabilitation du bâtiment. Ils ont été restaurés durant de longs mois par l’Atelier de Ricou.
Les premiers mois de l’année 2022 ont vu Claude Viallat revenir à Montpellier pour investir les salles d’exposition, voire les déborder. Figure incontournable de Supports/Surfaces, il a marqué depuis longtemps de son empreinte le Sud de la France.
C’est le Japonais Tadashi Kawamata qui lui succèdera avec ses matériaux de bois et de récupération, et dont les oeuvres touchantes invitent à une réflexion sur la vulnérabilité humaine, le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles.
Par tous ses métiers, par toutes ses inspirations, GGL se met au service des communes.
Le groupe oeuvre dans chaque projet à répondre au désir collectif d’un territoire plus durable :
plus humain et végétal, plus fluide, heureux et harmonieux..