Maison Albar Hôtels L’Imperator

Une maison 5 étoiles

L’hôtel nîmois qui peut se vanter d’avoir vu défiler dans ses années de gloire de grands noms tels qu’Ernest Hemingway, Pablo Picasso ou Ava Gardner, s’est offert une cure de jouvence.

Son jardin de 1 000 m2 est un rendez-vous au charme soigné pour venir siroter de savoureux cocktails.

À deux pas de la Maison Carrée, de la tour Magne et des arènes, l’emplacement de cet établissement en face des quais de la Fontaine permet une mobilité et un confort indispensables pour découvrir la ville avec facilité et décontraction. À quelques minutes de là, les halles et leur marché couvert regorgent de produits régionaux aux saveurs authentiques. C’est une jolie balade qui attendra visiteurs et familles. Derrière les imposantes portes du 15 rue Gaston Boissier, tout a étéimaginé, transformé et décoré dans le respect des codes historiques.

Inauguré en 1929, son passé de prestige à l’écrin Art déco, quelque peu tombé en désuétude, jouit d’une nouvelle modernité depuis juin dernier. Pensé comme un lieu de détente chic, l’hôtel s’est offert l’expertise de l’agence Naço et de l’Atelier COS. Passé sous le giron du groupe Maison Albar Hotels, l’établissement s’est métamorphosé en un boutique-hôtel cinq étoiles grâce au savoir-faire indiscutable des deux agences. Alors que l’Atelier Cos a récemment orchestré la rénovation du Ritz, l’architecte franco-argentin Marcelo Joulia décline régulièrement sa vision de l’hospitalité entre l’Europe et l’Asie depuis 1991. Aussi à l’aise en architecture qu’en design, les deux studios ont intégralement remanié les espaces de la bâtisse.

Après dix-huit mois de travaux, l’escalier et l’ascenseur d’époque, garants d’un charme authentique, dialoguent désormais avec un esprit noble et contemporain. Constellé de cabochons XXL, le sol en pierre naturelle donne le ton dès l’entrée, sous des disques de verre qui revisitent les lustres de Murano. Entre tradition et innovation, l’aménagement mise sur d’intemporelles touches de laiton, pour tisser un fil rouge de la réception aux 53 chambres et suites que compte aujourd’hui l’Imperator.

Moins nombreuses mais plus grandes, elles privilégient la sérénité avec une palette de blancs et de beiges. Une base neutre, mais revigorée par les nuances de bleus qui habillent les têtes de lits en cuir et signent l’identité de la Maison Albar Hotels depuis 2014.

La carte d’une brasserie et d’une table gastronomique, signée par les chefs Pierre Gagnaire et Nicolas Fontaine.

Mobilier et tapis sur mesure rehaussent le tout à l’aide de teintes émeraude, terracotta ou mordorées, tandis qu’un hublot coulissant, entre la chambre et la salle de bains marque l’originalité de l’aménagement. Paré de miroirs sur ses deux faces, le dispositif ne rogne pas sur l’intimité, et use des mêmes courbes qui dessinent les fauteuils, consoles, luminaires et autres accessoires de décoration. En signature, chacune présente l’un des dessins de Marcelo Joulia lorsqu’il a imaginé la transformation de L’Imperator à l’origine de ce projet. Ils sont accompagnés de nombreuses œuvres de la galerie Hus, telles que des peintures de Jacques Monory, ou encore des lithographies de Jim Bird.

Son jardin de 1 000 m2 est un rendez-vous au charme léché pour venir siroter de savoureux cocktails, à l’ombre des feuilles du ginkgo qui trône fièrement sous la chaleur méditerranéenne. L’hôtel innove avec deux nouveaux pavillons pensés pour accueillir une centaine de personnes lors d’évènements festifs ou de séminaires, et une offre encore rare à Nîmes, un vaste spa signé Codage. Une piscine intérieure, un jacuzzi ainsi qu’une autre piscine – celle-ci suspendue – s’ajoutent à la longue liste de services et activités qu’offre cet établissement. Huit maisons privatives créées de toutes pièces pour accueillir ceux qui se déplacent en tribu viennent compléter l’offre.

L’hôtel se veut luxueux, accueillant, mais pour autant accessible aux Nîmois, pour qui l’adresse évoque de grands souvenirs et une fierté non dissimulée. Si l’établissement entend séduire les voyageurs internationaux, il compte aussi devenir une référence régionale grâce à son offre culinaire. En plus du bar Hemingway et de la brasserie L’Impé dont ils signent déjà la carte, les chefs Pierre Gagnaire, l’un des visages les plus emblématiques de la gastronomie française, et Nicolas Fontaine poseront une alléchante cerise sur le gâteau, avec une table gastronomique, Duende, pour une cuisine maîtrisée avec talent, pratiquée avec passion et sincérité.