Pour que l’art devienne patrimoine.
Installée au sein de l’hôtel Richer de Belleval, la Fondation GGL HELENIS encourage avec ferveur l’art contemporain mais aussi le dialogue entre art et patrimoine. Comme pour laisser une trace, une empreinte presque indélébile au monde de demain, ses œuvres monumentales ont investi les lieux.
Depuis de très nombreuses années, la société HELENIS, filiale du groupe GGL, soutient activement l’art contemporain en accompagnant des artistes reconnus mais aussi émergents dans le but de valoriser la création artistique dans la région. Depuis 2008, une quarantaine d’œuvres réalisées par une quinzaine d’artistes ont été intégrées par le promoteur au sein de ses réalisations. Avec le projet de restauration de l’hôtel Richer de Belleval, orchestré par l’atelier d’architecture Philippe Prost grâce à l’action du groupe GGL et de sa filiale, la création d’une fondation prend désormais tout son sens. L’hôtel particulier renaît de ses cendres pour accueillir un hôtel Relais & Châteaux, le restaurant gastronomique des chefs étoilés Jacques et Laurent Pourcel et plusieurs œuvres magistrales.
Numa Hambursin, directeur artistique, directeur du pôle art moderne et contemporain de la ville de Cannes et prix AICA France de la critique d’art 2018, s’est attaché à faire dialoguer l’héritage historique du lieu et l’art contemporain avec un parti pris : faire de l’art d’aujourd’hui l’héritier de celui d’autrefois.
Les artistes choisis se sont inspirés de l’âme du lieu, de ses fonctions symboliques mais aussi de ses décors historiques pour donner naissance à des œuvres qui font corps avec l’architecture du bâtiment. Un bâtiment chargé d’histoire construit au XIIe siècle avant d’être plusieurs fois détruit et reconstruit. Transformé en hôtel particulier à la fin du XVIIe siècle, il sera aménagé et doté de riches décors par ses différents propriétaires, témoignant des diverses époques qu’il a traversées.
Racheté en 1816 par la municipalité, il devient l’Hôtel de ville jusqu’en 1975 avant d’abriter une annexe du palais de justice jusqu’en 2010.
Dans le hall d’entrée, le peintre, sculpteur et poète américain Jim Dine a fait appel au savoir-faire de la Manufacture de Sèvres pour accueillir les visiteurs par une fresque éclatante de couleur. Sur cette mosaïque de plus de 30 m2, cent cinq cœurs se déploient. Une œuvre signature, qui conjugue l’intime et l’universel.
Sous la voûte de l’escalier, c’est l’univers merveilleux de la plasticienne Marlène Mocquet qui s’étend en un jardin d’éden peuplé de créatures joyeuses : neuf sculptures en céramique qui invitent à monter le regard pour s’attarder sur les détails de la peinture dorée à la feuille de laiton qui illumine l’escalier depuis son zénith.
Au plafond de l’ancienne salle des mariages, une série de blasons en élytres de scarabées signée du renommé Jan Fabre frappe par sa grande beauté et interroge avec émotion le lien entre art et histoire.
L’une des salles voûtées du rez-de- chaussée accueille une fresque de l’artiste Abdelkader Benchamma peinte à l’encre à même la voûte. En dialogue avec les décors historiques des salles voisines, les quatre éléments s’y exposent et s’entremêlent, pour évoquer l’alchimie.
Installé dans la partie médiévale du bâtiment, un espace dédié accueillera chaque année différentes expositions temporaires. La première sera consacrée au travail de Jim Dine et sa puissante capacité à émouvoir.
Place de la Canourgue – Montpellier www.fondationhelenis-ggl.com